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	            		Pêches méditerranéennes. Origines et mutations – Protohistoire-XXIe siècle 
	            	
	                	(Dir.) Daniel Faget, Myriam Sternberg
	                
			            
			                
			                     
			                
			             
					
Marquées aujourd'hui encore par leur grande diversité, les techniques de
 pêche en Méditerranée ont une origine plurimillénaire. Les découvertes 
archéologiques, le développement récent de l'archéo-ichtyologie, mais 
aussi le recours aux témoignages écrits, révèlent peu à peu la place que
 ces activités ont pu jouer dans les économies protohistoriques, 
antiques et médiévales. La diversité des pièges à poissons, le rôle des 
viviers, la multiplication des pêches à la ligne et la complexité de 
l'usage des filets observés aux périodes les plus anciennes expriment 
bien une ingéniosité humaine mobilisée pour des rendements plus 
productifs. La modification des contextes sociopolitiques, comme 
l'apport d'innovations progressives, expliquent la montée en puissance 
de certaines de ces pratiques halieutiques au cours des temps 
historiques. Devant relever les défis d'un développement durable, la 
pêche méditerranéenne redécouvre aujourd'hui les potentialités recelées 
par des techniques artisanales. Fruit des approches croisées 
d'historiens, d'archéologues, d'écobiologistes et d'halieutes, cet 
ouvrage invite à explorer plus encore l'histoire de ce deuxième monde 
pour l'essentiel méconnu, celui du milieu marin et de son exploitation. 
	                
	            
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	            		Joseph Micheau, Capitaine rochelais, Négrier, corsaire et marin de la République (1751-1821)
	            	
	                	 Par Jacques Péret
	                
			            
			                
			                     
			                
			             
					
Parmi les quelques deux cents capitaines exerçant à La Rochelle dans la seconde moitié du XVIIIe siècle,
 sort de l’ombre Joseph Micheau (1751-1821), ressuscité par Jacques 
Péret, au prix du dépouillement minutieux d’une masse 
d’archives. L’histoire de sa vie, de ses aventures ressemble presque à 
un roman. Sa trajectoire est d’abord celle d’un marin, avec ses 
trente années de navigation, consacrées aux épouvantables expéditions de
 traite négrière sur les côtes africaines. On découvre aussi Joseph 
Micheau en capitaine corsaire avant qu’il ne devienne sous la Révolution
 le commandant d’une frégate de la marine républicaine. Comment ce fils 
d’orfèvre rochelais a-t-il gravi les marches de ce cursus maritime ? 
Quels sont ses motivations et ses ressorts ? En même temps, à terre, au 
gré des escales puis à l’âge de la retraite, on pénètre dans l’univers 
privé de Joseph Micheau : sa vie familiale parfois compliquée, sa 
sociabilité d’homme des Lumières, sa vie quotidienne, avec pour théâtre,
 La Rochelle, sa ville, à laquelle il est toujours resté attaché. Au 
final, le portrait passionnant d’un homme d’action, à la fois marin, 
chef de famille et Rochelais, forgé par ses ambitions et ses engagements
 mais aussi par ses souffrances et ses frustrations…
	                
	            
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	            		La pêche industrielle de La Rochelle. Les grands chalutiers (1871-1994)
	            	
	                	Par Henri Moulinier
	                
			            
					
Ce livre retrace plus d’un siècle d’histoire de la pêche industrielle à 
La Rochelle, à l’aide d’une approche globale réunissant les dimensions 
économique, sociologique, politique et écologique. Elle est complétée 
par une étude comparative, avec Arcachon et Lorient plus 
particulièrement.
- Premières expériences et échec rochelais (XIXe siècle)
- La naissance de grands armements rochelais (1904-1920)
- L’essor de la pêche industrielle (1920-1930)
- L’essor contrarié : de la crise à l’Occupation (1932-1945)
- Le plafonnement de la pêche rochelaise (1945-1964)
- Le déclin précoce et rapide des armements rochelais (1966-1994)
 
	                
	            
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	            		Les villes portuaires maritimes en France (XIXe-XXIe)
	            	
	                	Par Bruno Marnot
	                
			            
			                
			                     
			                
			             
					Les villes portuaires françaises ont connu de profonds bouleversements entre 1789 et le début du XIXe
 siècle. La première rupture intervient après les longues guerres de la 
Révolution et de l’Empire qui ruinèrent la prospérité des ports. 
Pourtant, un nouveau contexte économique et maritime international 
émerge au milieu du XIXe siècle, qui signe l’entrée des 
villes portuaires dans l’ère contemporaine. Les métamorphoses 
multiformes des ports ont marqué en profondeur les sociétés et les 
territoires urbains : distorsions morphologiques, transformations du 
travail portuaire, présence accrue de l’industrie lourde, développement 
du cosmopolitisme et affirmation du caractère populaire des quartiers 
portuaires. Les destructions de la Deuxième Guerre mondiale et une 
séquence inédite de mutations du transport maritime à partir des années 
1950 donnent aux villes portuaires un caractère à la fois industriel et 
fonctionnaliste qui trouve ses limites avec la crise des années 
1970-1980. La globalisation de la fin du XXe siècle ouvre une nouvelle ère pour les villes portuaires françaises, aussi riche d’opportunités que de défis majeurs à relever.
	                
	            
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	            		Les villes maritimes portuaires dans la France dans la France moderne (XVIe-XVIIIe)
	            	
	                	Par Caroline Le Mao
	                
			            
					
La ville, le port, la mer : à la croisée de ces trois identités, la 
ville portuaire maritime revêt, dans la France de la seconde modernité, 
bien des réalités. Du petit port de pêche breton ou normand aux 
métropoles du grand commerce en passant par les arsenaux, peut-on parler 
d’une communauté de destin ? Dans quelle mesure l’identité portuaire 
maritime se distingue-t-elle du fait urbain global ? La question a 
d’autant plus passionné les historiens que ces cités sont au cœur des 
grands enjeux du temps : l’ouverture au monde, le triomphe du grand 
commerce maritime, l’avènement des trafics coloniaux, le cosmopolitisme 
et la mobilité des populations, les mutations de l’urbanisme, la défense
 du territoire, le rapport au risque…
Unique synthèse sur les cités 
portuaires en France à l’époque moderne, cet ouvrage met en lumière le 
renouveau de l’histoire maritime et fait découvrir des espaces originaux
 à l’identité forte : les villes et leurs ports.
	                
	            
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	            		Rochefort, arsenal des colonies au XVIIIe siècle
	            	
	                	Par Sébastien Martin
	                
			            
					
Véritable « porte des colonies », Rochefort fut le lieu de 
concrétisation de la politique coloniale de la France au siècle des 
Lumières. Pour se faire, la Marine mobilisa navires, infrastructures 
portuaires et réseaux d’approvisionnement, selon un processus d’une 
modernité confondante. À partir d’un corpus documentaire peu ou pas 
exploité, cet ouvrage livre au lecteur une nouvelle facette de la 
ville-arsenal, autant qu’il éclaire l’aspect formateur des activités 
d’une marine de guerre dans l’administration moderne de l’État.
	                
	            
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	            		Bordeaux et les Etats-Unis (1776-1815). Politique et stratégies négociantes dans la genèse d'un réseau commercial
	            	
	                	par Silvia Marzagalli
	                
			            
					Dès 1793, alors que la guerre intérieure
et extérieure fait rage, des centaines de navires américains commencent
à approvisionner Bordeaux en céréales, riz et denrées coloniales. En
dépit des efforts des deux gouvernements, l’indépendance des
Etats-Unis, reconnue dix ans plus tôt, n’a pas suscité un courant
commercial significatif entre la France et l’Amérique du Nord. C’est
donc bien les guerres révolutionnaires et la neutralité américaine qui
donnent une impulsion fondamentale pour que les négociants du principal
port français entrent en relation avec les armateurs américains.
S’appuyant sur un large éventail de sources, souvent inédites, ce livre
montre comment ils ont su éviter l’asphyxie du port girondin. Pour ce
faire, il reconstitue les nouveaux courants d’échanges qui se mettent
en place et le fonctionnement des réseaux marchands qui, du moins
jusqu’en 1807, se jouent d’un conflit franco-britannique de plus en
plus âpre, et du blocus continental.
	                
	            
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	            		Enkhuizen au XVIIIe siècle. Le déclin d'une ville maritime hollandaise
	            	
	                	Par Thierry Allain
	                
			            
					
Connu depuis longtemps, le "déclin" d'Enkhuizen n'avait jamais fait l'objet 
d'une enquête sur son contenu et ses implications. L'ouvrage met en lumière un 
certain nombre de phénomènes comme l'émergence d'une société de l'entre soi ou 
la contraction de l'espace urbain utile. Repliée sur elle-même, la ville se 
déleste de ses pauvres tandis que le patriciat s'enrichit grâce au commerce 
asiatique. Cette société urbaine bouleversée se réinvente par le biais d'une 
mémoire civique commune, destinée à combattre le sentiment de déclassement. 
Cependant, les marqueurs identitaires mis en avant sont instrumentalisés par 
l'oligarchie locale, afin justifier son maintien au pouvoir.
Cette relecture sociale et culturelle du déclin hollandais du XVIIIe 
siècle constitue une approche nouvelle, pour un objet d'histoire devenu 
classique. Enkhuizen connait davantage un déclassement et une restructuration, 
qu'un déclin absolu et irrémédiable. L'enquête, inédite, s'appuie sur le 
dépouillement approfondi d'archives aux Pays-Bas. Elle vise également, par le 
biais de la bibliographie, à mettre à la disposition du lecteur français des 
informations et des concepts jusqu'ici largement inaccessibles aux 
non-néerlandophones .
	                
	            
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	            		Les Troupes coloniales d’Ancien Régime. Fidelitate per Mare et Terras
	            	
	                	Par Boris Le Sueur
	                
			            
			                
			                     
			                
			             
					« Le désavantage des colonies qui perdent la liberté de commerce est visiblement compensé par la protection de la Métropole qui les défend par ses armes ou les maintient par ses lois ». Cette phrase de Montesquieu résume les liens compliqués entre une métropole et ses colonies sous l’Ancien Régime. La prospérité apportée par les colonies devait être souvent défendue avec acharnement L’époque en effet était troublée, puisque de 1688 à 1815, la France et la Grande-Bretagne ne s’affrontèrent pas moins de sept fois dans des conflits qui eurent des répercussions sans cesse plus importantes outre-mer. Les noms de Fort Royal, Québec, Port-au-Prince, Saint-Louis, la Nouvelle-Orléans ou Pondichéry sonnent encore aujourd’hui dans les mémoires comme autant de réalisations ambitieuses de la monarchie au temps du premier empire colonial qui fut ardemment défendu par des soldats qui portèrent dès l’époque de Louis XV une ancre d’or comme signe distinctif. Résultat de recherches originales dans différents fonds d’archives, cet ouvrage est la version remaniée d’une thèse de doctorat soutenue en 2007. Des compagnies détachées aux régiments coloniaux, l’aventure de ces soldats au temps de la Nouvelle-France et des Îles demeure singulière et mal connue et méritait qu’on lui consacre une véritable étude.
	                
	            
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	            		Défense et colonies dans le monde atlantique (XVe-XXe siècle)
	            	
	                	(dir.) David Plouviez
	                
			            
					
Ce livre montre l’évolution de la mise en défense militaire des espaces coloniaux, des débuts de l’époque moderne à l’âge atomique. Partant d’études de cas ou analysant plus globalement cette projection militaire, il apporte des éléments pour penser l’émergence d’un « système de défense atlantique ». Loin de suivre des trajectoires uniquement nationales, ce déploiement est intelligible à l’aune de la circulation de l’information militaire, des modèles défensifs et par l’interprétation et la pondération des différents transferts techniques entre les espaces coloniaux.
	                
	            
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