Collection d'histoire maritime
	
	  
	
	 
	        
	        	
	            		Collection "Histoire Maritime" aux Presses de l'Université de Paris-Sorbonne
	            	
	                	Collection dirigée par Olivier Chaline
	                
	                
	            
	            
	            
	
	
	            
	         
	
	 
	        
	        	
	            		Les Passions d'un historien
	            	
	                	Mélanges en l'honneur de Jean-Pierre Poussou
	                
			            
					
	                Prix Joseph Dutens (2009) de l'Académie des Sciences morales et politiques
 
Paris, Presses de l'université Paris-Sorbonne (PUPS), 2009, 824 p.
	            
Des 
		années 1780 aux années 1820, à Bordeaux, négoce et marchandise 
		constituent deux mondes distincts, mais qui entretiennent des relations 
		serrées et s’interpénètrent assez largement. Malgré le pullulement des 
		sociétés et des micro-entreprises, souvent éphémères, l’isolement de 
		l’entrepreneur est en permanence compensé par le soutien des parentés et 
		par les solidarités géographiques et religieuses, qui constituent tout 
		autant un filet de sécurité qu’une composante essentielle des stratégies 
		commerciales. Pour ces milieux, la Révolution ouvre un temps de malheurs 
		- perte de Saint-Domingue, dirigisme, Terreur et guerre maritime 
		perpétuelle -, qui vont restreindre l’activité portuaire. Mais l’époque 
		est en même temps celle d’un formidable renouvellement des acteurs, 
		prouvant le dynamisme extraordinaire d’une société capable, crise après 
		crise, de reconstituer des effectifs massacrés par la concurrence, les 
		faillites, les abandons, le repli vers la rente - quand ne s’y ajoute 
		pas l’emprisonnement ou la mort. En outre, ces années sont propices à la 
		prospection de nouveaux marchés et aux réussites. Si les vieilles 
		dynasties sont ébranlées, les opportunités propulsent très haut des 
		hommes qui n’auraient pas eu leur chance en des temps plus calmes. Dans 
		les années 1820, les niveaux de fortune, comme les progrès de l’art de 
		vivre, témoignent de la solidité d’une bourgeoisie marchande, certes 
		moins brillante qu’avant la Révolution, mais qui occupe désormais la 
		première place devant la noblesse. Négociants et marchands de Bordeaux 
		est la première véritable étude d’histoire sociale du monde du négoce et 
		du commerce dans la France du XVIIIe et du début du XIXe 
		siècle, fondée sur des dépouillements d’archives fiscales, 
		révolutionnaires et surtout notariales, dont le croisement informatique 
		avec les almanachs a permis de marier histoire sérielle et 
		prosopographie
	                
	            
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	            		Les huguenots et l'Atlantique", vol. 1 : "Pour Dieu, la Cause ou les Affaires"
	            	
	                	Mickaël Augeron, Didier Poton et Bertrand Van Ruymbeke (dir.)
	                
			            
					
	                Paris, Presses de l'université Paris-Sorbonne (PUPS) et Indes savantes (en co-édition), octobre 2009, 564 p.
	            
Fruit d'une collaboration internationale, cet ouvrage en deux volumes offre pour la première fois une vaste synthèse sur les relations que les protestants français entretiennent avec le monde atlantique depuis le XVIe siècle. De l'Europe au Brésil, de l?Amérique du Nord à l'Afrique du Sud, les huguenots ont marqué de leur empreinte bien des territoires, laissant des traces patrimoniales durables, tant dans les paysages que dans les mémoires. Monuments historiques, sites touristiques, collections archivistiques ou muséographiques, plaques commémoratives, patronymes, recettes culinaires, noms d'écoles, de localités ou de rues, contribuent à rappeler, d?un rivage à l'autre, cette histoire commune - une histoire qui transcende les cadres nationaux. Les centaines de documents iconographiques réunis ici en témoignent et permettent d'appréhender cette présence huguenote dans toute son étendue spatiale et temporelle. Le premier volume s'attache plus particulièrement au rôle et à la place des huguenots dans l'expansion maritime et coloniale européenne. Qu'ils aient été pirates, corsaires ou pêcheurs, marchands, soldats ou pasteurs, planteurs, artisans ou modestes colons, ils ont certes fait frémir les puissances catholiques, mais ils ont également contribué au développement et à la prospérité des premières colonies françaises. Sait-on par exemple que Henri de Navarre, futur Henri IV, a encouragé la guerre maritime à l'encontre des « papistes » à la veille de son accession au trône ? Que ces huguenots ont exercé un rôle fondamental dans l'aventure canadienne ? Que la ville de São Luis, au Brésil, a été fondée au début du XVIIe siècle par l'un d'entre eux ? Que ces mêmes huguenots avaient la haute main sur le commerce sucrier ? Que la marine du roi ne pouvait se passer de leurs services, même après la révocation de l'édit de Nantes (1685) ? Que le monde des affaires faisait le plus souvent fi des conflits confessionnels ? Et si beaucoup ont finalement choisi l'exil pour pouvoir pratiquer leur culte en toute liberté, ils ont tissé par la même occasion de véritables passerelles économiques et culturelles entre leur pays d'origine et les sociétés qui les accueillirent.
Mickaël AUGERON est maître de conférences d'histoire moderne et  contemporaine à l?université de La Rochelle. Il a codirigé La Violence  et la Mer dans l'espace atlantique, XIIe-XIXe siècles (2004),  Champlain ou les Portes du Nouveau Monde (2004), Les Traces de la  Nouvelle-France au Québec et en Poitou-Charentes (2008).
Didier POTON  est professeur d'histoire moderne à l'université de La Rochelle. Il a  publié Les Protestants français du XVIe au XXe siècle (1996),  Duplessis-Mornay (1549-1623), le « pape des huguenots » (2006), Les  Protestants de l?Ouest (2007).
Bertrand VAN RUYMBEKE est professeur de  civilisation américaine à l'université Paris VIII. Auteur de From New  Babylon to Eden. The Huguenots and their Migration to Colonial South  Carolina (2006), il a codirigé Memory and Identity. The Huguenots in  France and the Atlantic Diaspora (2003) et Constructing Early Modern  Empires. Proprietary Ventures in the Atlantic World, 1500-1750 (2007).
	                
	            
	                
pups.paris-sorbonne.fr/pages/aff_livre.php?Id=822
	            
	            
	            
	
	
	            
	         
	
	 
	        
	        	
	            		La France et l’Indépendance américaine
	            	
	                	Philippe Bonnichon, Olivier Chaline et Charles-Philippe de Vergennes (dir.) 
	                
			            
					
	                Presses de l'Université Paris-Sorbonne, collection Histoire Maritime, Paris, 2008, 208 p.
	            « La Fayette, nous voici ! ». Les paroles du 
		lieutenant-colonel Stanton prononcées en 1917 sur la tombe du « héros 
		des deux mondes » sont restées fameuses. Pourtant, le rôle de la France 
		dans l’indépendance des États-Unis ne se limite pas au départ des cent 
		cinquante volontaires qui prirent du service dans l’Armée Continentale 
		de George Washington. L’aide fut également diplomatique, financière et 
		militaire dans ce qui devint un conflit mondial. À l’initiative de la 
		Société des Cincinnati de France, des historiens américains, français, 
		espagnols et anglais font le point des connaissances sur l’intervention 
		de la monarchie de Louis XVI et mettent en évidence les objectifs et les 
		stratégies des différents belligérants entre 1776 et 1783. Ils 
		expliquent comment Français et Américains, surmontant leur vieille 
		hostilité réciproque, ont fait l’apprentissage d’une fructueuse 
		coopération militaire qui a permis, après la victoire navale de l’amiral 
		de Grasse à la Chesapeake, la reddition de Yorktown à Rochambeau et 
		Washington en 1781. Cette coopération eut des conséquences à court et à 
		plus long terme. En dépit des aléas de l’Histoire et des intérêts 
		parfois opposés des États, les Américains ne furent pas ingrats : on le 
		vit en 1917, puis à nouveau en 1944.
	                
	            
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	            		Les villes balnéaires d’Europe occidentale du XVIIIe siècle à nos jours
	            	
	                	Isabelle Richefort & Burghart Schmidt (dir./Hg.)
	                
			            
					
	                Presses de l'université Paris-Sorbonne, collection Histoire Maritime, Paris, 2008, 460 p.
	            
Les formes de vie balnéaire et les villes ou 
		stations balnéaires sont nées en Angleterre à partir de la fin du XVIIe 
		siècle. C’est essentiellement dans le premier tiers du XIXe 
		siècle qu’elles ont gagné le littoral français, à commencer par 
		Boulogne-sur-Mer et par la Côte d’Opale, puis par la Bretagne. L’ouvrage 
		met en relief tous ces aspects, y ajoutant des éclairages comparatifs 
		très précieux non seulement sur l’Angleterre, mais aussi sur 
		Saint-Sébastien, les Açores ou les îles Hawaï. Il précise par ailleurs 
		l’évolution des villes balnéaires aux XIXe et XXe 
		siècles, et souligne l’importance de leur très original patrimoine 
		architectural. Cette richesse du paysage urbain, les aspects spécifiques 
		de la ville balnéaire expliquent par exemple l’effort actuellement mené 
		auprès de l’UNESCO pour faire inscrire la grande station anglaise de 
		Blackpool sur la liste du patrimoine de l’Humanité.
	                
	            
	                pups.paris-sorbonne.fr/pages/aff_livre.php?Id=738
	            
	            
	            
	
	
	            
	         
	
	 
	        
	        	
	            		La Compagnie du canal de Suez
	            	
	                	Caroline Piquet
	                
			            
					
	                Une concession française en Égypte 1888-1956
Prix Jean-Edouard Goby de l'Institut de France (2004)
Presses de l'université Paris-Sorbonne, collection Histoire Maritime, Paris, 2008, 632 p.
	            À l’évocation de la Compagnie du canal de 
		Suez, surgissent les figurent de Ferdinand de Lesseps, du colonel Nasser 
		ou encore de Claude François traversant le canal à la nage. Ce livre 
		relate l’histoire de la Compagnie du canal de Suez en Égypte de 1888 à 
		1956, souvent dénoncée comme un « État dans l’État » par les Égyptiens. 
		Cette entreprise fut chargée d’assurer le creusement du canal maritime 
		en 1859 et son exploitation à partir de 1869 ; elle s’affirma comme un 
		outil de développement de la région mais aussi, dans le contexte des 
		empires coloniaux et de l’émergence de l’État moderne en Égypte, comme 
		un enjeu politique et culturel. En 1888, la conférence de Constantinople 
		affirme la neutralité du canal de Suez et son statut international : la 
		Compagnie cesse d’être un litige entre la France et l’Angleterre. Elle 
		peut désormais se consacrer pleinement à l’exploitation commerciale de 
		la concession jusqu’en 1956, date à laquelle Gamal Abdel Nasser annonce 
		la nationalisation du canal de Suez. Mobilisant des fonds privés inédits 
		et des archives publiques françaises ou étrangères, cet ouvrage étudie 
		l’entreprise dans ses rapports avec les autorités politiques et dans son 
		bilan économique pour l’Égypte. Il propose aussi un portrait riche et 
		précis de l’action des ingénieurs et des ouvriers qui y contribuèrent. À 
		travers l’urbanisme, l’éducation et les missions religieuses, il décrit 
		enfin l’oeuvre « colonisatrice » de la Compagnie Il est ainsi question 
		de l’histoire d’une institution prestigieuse où se mêlaient service 
		maritime international et intérêt national égyptien, où l’on parlait 
		français, arabe, italien et grec, métaphore à elle seule de ce que fut 
		la Méditerranée aux XIXe et XXe siècles.
	                
	            
	                pups.paris-sorbonne.fr/pages/aff_livre.php?Id=736
	            
	            
	            
	
	
	            
	         
	
	 
	        
	        	
	            		Canadiens en Guyane
	            	
			            
					
	                Prix de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer (2006)
Presses de l'université Paris-Sorbonne, collection Histoire Maritime, Paris, 2006, 392 p.
	            
À la conquête du Canada par l’Angleterre, le 
		départ vers la France d’une partie de la population canadienne a 
		toujours vivement intrigué les historiens mais, au-delà de la double 
		polémique soulevée autour de l’ampleur de cet exode et de la prétendue « 
		décapitation sociale » qui en aurait découlé, l’émigration vers la 
		France, entre 1754 et 1770, d’environ 4000 Canadiens n’avait jamais 
		encore été véritablement abordée. La présente étude s’inscrit à 
		l’intérieur d’un projet d’histoire sociale de l’exode de la Conquête 
		dont l’épisode particulier de la Guyane permet déjà l’ébauche d’un 
		portrait d’ensemble. Car à la même époque, en 1763-1764, la France 
		envoya quatorze à seize milles colons en Guyane où le ministre Choiseul 
		se complaisait à imaginer une nouvelle Nouvelle-France qui compenserait 
		avantageusement la perte de l’ancienne et où les Canadiens pourraient 
		aisément se réinsérer en terroir colonial français. Foncièrement 
		considérés comme des coloniaux à devoir réinstaller quelque part, 
		quelque 92 Canadiens passés en France furent alors redirigés vers la 
		Guyane et 9 autres entre 1768 et 1782. Les registres de catholicité, les 
		recensements nominatifs et autres sources archivistiques permettent de 
		les retrouver, de reconstituer leurs itinéraires du Canada à la Guyane 
		et de découvrir leurs conditions de vie et leur destin. Il a ainsi été 
		possible de recomposer l’anatomie d’un mouvement migratoire qui, bien au 
		delà du simple passage de Canadiens en Guyane, s’est révélé beaucoup 
		plus complexe et diversifié que l’image traditionnelle du « Canadien 
		parti en 1760 ». Bref, une histoire inédite… et passionnante.
	                
	            
	                pups.paris-sorbonne.fr/pages/aff_livre.php?Id=604
	            
	            
	            
	
	
	            
	         
	
	 
	        
	        	
	            		La Mer, la France et l'Amérique latine
	            	
	                	Christian Buchet (dir.) 
	                
			            
					
	                Presses de l'université Paris-Sorbonne, collection Histoire Maritime, Paris, 2006, 400 p.
	            Marine et diplomatie ; Marine et mission ; 
		Marine et économie : retour sur les femmes et les hommes français qui 
		ont participé à cette aventure hors du commun en Amérique latine. De 
		Raveneau de Lussan à Abel Aubert Dupetit-Thouars ; de Cléonisse Cormier 
		aux sœurs Picpus et aux sœurs de Saint-Joseph de Cluny, ils sont 
		nombreux à avoir échangé, tissé des liens d’amitiés avec les populations 
		d’Amérique latine.
	                
	            
	                pups.paris-sorbonne.fr/pages/aff_livre.php?Id=568
	            
	            
	            
	
	
	            
	         
	
	 
	        
	        	
	            		Le livre maritime au siècle des Lumières : Edition et diffusion des connaissances
	            	
	                	Christian Buchet (dir.) 
	                
			            
					
	                Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, collection Roland Mousnier Histoire Moderne, Paris, 2004, 260 p.
	            
Cartographie, navigation, construction navale, 
		médecine de la mer : une masse considérable d’ouvrages techniques 
		méritent l’attention de l’historien du livre. Du milieu du XVIIIe 
		siècle au milieu du siècle suivant, le marché du livre de mer, atypique, 
		a échappé au monopole de l’édition parisienne qui s’imposait ailleurs : 
		à public particulier, ressources éditoriales originales. 
	                
	            
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